Ancrage vagabond :

Il a été question d'ancrage dans la présentation de Valérie Sizaret.

Ancrage dans la lignée, le sol, les souvenirs, les photographies, les maisons ..., ancrage que réalisent nos mères lorsque délicatement elles nous déposent au sol ...

Mais cet ancrage est aussi dés l'enfance pour elle, lié à la liberté, au rêve, à l'errance, à la perte et à la mort, aux cabanes, à l'exil, aux voyages, aux valises,  à tout ce que l'on emporte avec soi quand on part.

Nécessaire ancrage de chacun pour être libre de partir...

Echo douloureux aussi de ce que les migrants d'aujourd'hui vivent sur nos côtes et à nos frontières.

Il a été question aussi dans sa présentation, de cet effacement dans sa peinture qui n'est pas là, nous dit-elle, pour susciter de la mélancolie, mais bien pour rendre visible ce qui ne l'est pas. Ce qui n'est pas visible et pourtant est bien là, au coeur de nous. Des détails de vie et d'énergie de cet enfant que nous avons été et qui vit toujours en nous, et que sa peinture cherche à rendre plus présents au monde.

La série de peintures que Valérie Sizaret nous a présentée prend ainsi le titre de "Quand l'Enfant était Enfant" , comme en écho au poème de Peter Handke lu dans les Ailes du Désir, film de Wim Wenders.

Enfin, dans le travail de Valérie Sizaret, toutes ces associations d'idées, d'images, d'émotions, de recherches sur ce que veut dire peindre aujourd'hui, ont abouti à de petites oeuvres où encre, peinture à l'huile et acrylique se mélangent et se cotoient autour des formes du patchwork, ... un hommage à sa mère ...

Les photos ci-jointes sont un échantillon de ce qui a été présenté lors de la rencontre.

Si une oeuvre vous intéresse, ou si vous désirez en voir d'autres, ou les revoir, n'hésitez pas à contacter Valérie Sizaret,                elle vous répondra rapidement.

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